Le peso mexicain en hausse grâce aux données IPC

L’indice mexicain des prix à la consommation recule pour le cinquième mois consécutif en septembre. Ses résultats ont fait naître l’espoir de nouvelles réductions des taux d’intérêt à l’avenir.

Selon les données de l’agence de statistiques INEGI, l’IPC a augmenté de 3 % en septembre sur une base annuelle. Sur une base mensuelle, il a augmenté de 0,26 %.

Ce chiffre correspond au chiffre mensuel le plus bas pour un taux annuel nominal depuis septembre 2016. Il correspond en même temps à l’objectif de taux de 3 % de la banque centrale. Un seuil de tolérance de plus ou moins 1 % par rapport au niveau a été ajouté.

Le peso s’est renforcé après la nouvelle.

En revanche, le groupe financier Banorte a indiqué que le peso pouvait encore baisser de 9 % par rapport au billet vert.  C’est probablement ce qui va se passer si le président américain, Donald Trump, menace le Mexique pendant sa campagne de réélection.

Les commentaires précédents de Trump émoussent le peso mexicain

Le président américain a déjà fait baisser le peso après avoir attaqué le pays sur Twitter.

Les attaques de Trump étaient spécifiquement ciblées sur l’immigration et le commerce. Il a déjà menacé d’imposer des droits de douane sur les marchandises du pays. Il a également menacé de fermer la frontière USA-Mexique.

Selon Gabriel Casillas, il est probable que le leader américain deviendra plus agressif dans sa rhétorique protectionniste.

La rhétorique se situera aux niveaux migratoire et commercial. Casillas, qui est le directeur des analyses économiques de Banorte, a indiqué que cela entrainerait une hausse du billet vert.

Vendredi, l’accent sera sur la production industrielle du pays qui pourrait positionner le peso dans des fourchettes serrées.

Et pourtant, la banque centrale a maintenant plus de raisons de poursuivre l’assouplissement des taux à un rythme progressif. Ainsi, une réduction de 50 points de base est également possible maintenant.

Ailleurs, le dollar américain a maintenu sa faiblesse au début des négociations, alors que les spéculations font surface avant les négociations commerciales très médiatisées.