Wall Street vers un krach boursier (stock)

Wall Street vers un krach boursier. L’hypothèse avait de quoi faire sourire en début d’année, les indices américains battaient des records historiques, dans une bulle capitaliste qui semblait ne plus avoir de limites, pourtant…

Wall street vers un krach boursier 

Coupe-circuit pour le Dow Jones après 15 minutes d’ouverture : du jamais vu sur les marchés, et pour cause. Avec plus de 7% de perdus en ouverture il ne pouvait en être autrement.

Mais de retour le Dow Jones et Wall Street s’offraient un krach boursier encore jamais vu. 9,10% de perdus à mi-séance et 2144,04 points de lâchés ! Prochain coupe-circuit à -13%. Un chiffre inenvisageable pour beaucoup.

Pourtant Wall Street vit là les heures parmi les plus sombres de son histoire. Dans un marché qui n’aurait fait qu’enfler depuis plus de 11 ans et 2008, le Dow Jones comme le Nasdaq s’offre là un retour case départ.

Une chute extravagante qui démontre toute la problématique d’un marché capitalistique et de libre échange axé sur l’import/export. La conjoncture sans avoir atteint son impact maximal aux États-Unis a pourtant déjà eu raison de Wall Street dans un krach boursier qui ne semble plus si loin.

Un effondrement cosmique des marchés qui donne là une première pour les divers indices américains. Bien sûr les économistes cherchent tous des comparaisons, mais même lors de 2008, on n’avait pas vu pareille chute. D’autant plus que le pire semble à venir.

Une situation inédite pour Wall Street 

Wall Street, krach boursier : deux termes qu’il aurait été impossible d’associer en janvier à l’heure où les bourses américaines s’offraient des plus hauts historiques. Quelques semaines plus tard, outre un taux record de volatilité jamais enregistré encore, on aperçoit là des marchés ne savant plus où aller, ne savant plus quoi faire.

Et si la situation est inédite c’est qu’il est à l’heure actuelle impossible de prévoir jusqu’où la chute ira. En 2008, le bear market était d’une évidence sans faille mais avait pris plus d’un an et demi à mettre un genou à terre et signer son plus bas.

Aujourd’hui il en est tout autre, il semble plus que probable que la chute sera forcée et courte, violente même et dans des proportions indéfinissables tant le contexte semble complexe.

Les mesures de confinement, les fermetures de frontières vont de facto impacter les marchés à des niveaux qui semblent largement supérieurs à 2008, à moins – et ce sera là le seul motif d’espoir – que la pandémie mondiale puisse être contenue et endiguée.

Mais de l’avis de tous, il semble peu probable, non pas que la pandémie soit contenue, mais que les États-Unis comme l’Europe, aient déjà vécu un pic pandémique. Chose qui signifie que le pire, pour les marchés, comme pour Wall Street est à venir. Une situation improbable, qui place aussi bien les investisseurs que les traders dans une incertitude jamais vue encore.