Le cours du pétrole rebondit en fin de semaine (économie)

Avec la montée du coronavirus mais surtout la crise pétrolière actuelle, le cours du pétrole avait lundi chuté dans une mesure plus que conséquente. Ce vendredi signe le rebond attendu pour un Brent et un WTI qui reprennent enfin des couleurs.

Le cours du pétrole Brent en nette hausse

Ce n’est pas juste une hausse circonstancielle pour le cours du pétrole Brent. En effet le brut de la mer du nord s’offre une remontée dans les règles de l’art. Une hausse de plus de 8,03% pour un gain de plusieurs dollars du baril.

A mi-journée le baril de Brent s’échangeait à 35,39 USD. Une nette hausse qui contraste avec son plus bas de lundi à 31,02 dollars.

Sans remonter à des niveaux conséquents, l’or noir signe là une performance qui aura le donc de donner une raison d’y croire. Marchés comme investisseurs semblent pouvoir finir la semaine sur une bonne note malgré la crise économique mondiale en trame de fond.

Car s’il reste une chose, c’est bien celle-là : le Brent aura perdu plus de 45% à 3 mois. Une baisse conséquente qui démontre une conjoncture complexe, entre tension économique entre Russie, Moyen-Orient et Etats-Unis, et pandémie mondiale de coronavirus.

Le cours du pétrole texan lui aussi en hausse 

Il avait subit cette crise pétrolière de plein fouet. Pourtant le brut texan ce vendredi a trouvé les ressources pour se ressaisir. Une hausse de plus de 7% pour un prix à 33,43 USD du baril.

Sans être spectaculaire, cette hausse démontre d’une part un marché volatil, et d’autre part une réelle capacité pour le pétrole de retrouver des couleurs dans un contexte plus que contrasté et complexe.

Si ce vendredi devrait finir sur une bonne note, il n’annonce en rien un lundi de même acabit. En effet la progression du coronavirus en Europe devrait jouer sur la baisse des cours du brut notamment avec une baisse conséquente de la consommation.

La reprise de l’activité et de l’économie chinoise quant à elle pourra peut-être endiguer ce problématique, et donner encore une raison au pétrole d’espérer. Mais rien n’est moins sûr tant les tensions géopolitiques sur le sujet restent présentent.

On attendra donc ce lundi avec impatience, et surtout on sera attentif aux diverses annonces notamment de la Russie ou de l’Arabie Saoudite concernant la production de pétrole. Le coronavirus dans cette crise passant largement au second plan, quoique facteur aggravant quant à la suite de la demande mondiale de pétrole.