Historique : 45% de hausse pour le nickel lundi !
Historique. Inédit. Jamais vu. Les superlatifs manquent pour qualifier la hausse du cours du nickel qui fait face à une conjoncture tout simplement inconnue. Le métal passe les 43 000 dollars et gagne plus de 7500 dollars sur la séance. Les matières premières vers des records.
Nickel et blé en fusion
Les superlatifs manquent dans la langue française pour qualifier les hausses actuelles des cours des matières premières. Le nickel ce matin prenait plus de 45% pour passer le cap des 43 500 dollars de la tonne. Une performance jamais vue. Jamais connue, sur des marchés en fusion.
Boostées par la guerre en Ukraine, nombre de matières premières se dirigent vers des records inédits. Car si le nickel prenait 45% ce matin sur une séance à peine, d’autres actifs explosaient aussi les compteurs.
Le palladium prenait plus de 7% de l’once pour passer les 3200 dollars de l’once. Un record. Du jamais vu. Derrière le blé passait les 1300 dollars du boisseau pour gagner plus de 6,77%. Le zinc lui prenait 3% quand l’aluminium prenait 2,67% pour passer les 4000 dollars la tonne. Des actifs qui devraient largement continuer à augmenter dans les prochains, puisqu’ils demeurent tous dépendants ou de l’Ukraine ou de la Russie.
L’or à pratiquement 2000 dollars de l’once
Du jamais dans l’aire moderne. L’or s’apprêtait ce matin à passer les 2000 dollars de l’once avec un cours qui brièvement avait atteint les 2007,30 dollars pour retomber à 1996,00 dollars de l’once.
Des records un peu partout observaient sur des matières premières qui explosent toutes. Le soja gagnait 1,19% pour un boisseau à presque 1700 dollars. Le maïs prenait plus de 1% pour passer les 760 dollars quand l’argent repassait à plus de 26 dollars, pour une journée exceptionnelle. Attention tout de même certaines matières premières restent surévalués. Si le nickel, le blé ou encore le palladium pourraient continuer à gagner des points, d’autres actifs comme le platine, l’argent ou le cuivre semblent être encore très fragiles face à ces hausses. Des hausses qui sur ces cours restent spéculatives plus que fondamentales ou structurelles.
