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FTSE 100 et CAC 40 dans le rouge vendredi

Panique absolue du côté des indices européens. Le CAC 40 comme le FTSE 100 ne cesse de perdre des points et pourraient rapidement vivre un épisode de correction similaire à celui vécu lors du covid-19, zoom.

FTSE 100 et CAC 40 dans le rouge

Du jamais vu. Alors que l’épisode covid-19 avait marqué les indices mondiaux par sa violence et surtout son caractère inattendu et unique, le conflit entre Russie et Ukraine pourrait lui aussi être le théâtre d’un épisode jamais vu à l’échelle mondiale.

Si une pandémie était déjà une première à l’aire internet, une guerre aux portes de l’Europe, en est une aussi. Deux évènements aussi imprévisibles que stupéfiants qui feront date dans l’histoire moderne et sans doute pour au moins les prochaines décennies.

Les marchés financiers explosent littéralement aujourd’hui avec un FTSE 100 qui perdait 3,33%, un DAX 30 qui lâchait plus de 3% et un CAC 40 qui perdait 3,39%. Le MIB italien lui perdait 4,53% pour une journée catastrophe aux mauvais accents de krach boursier.

cours du FTSE100 vendredi 4 mars 2022 Une spéculation enfin rationnelle 

Si la pandémie de Covid-19 avait prodigué des évènements spéculatifs de grande ampleur, la spéculation actuelle revêt d’un autre caractère. Contrairement à l’épisode Covid-19 qui avait profité à certains traders, certaines compagnies voire certains secteurs, qui avaient su profiter de la crise, les spéculations actuelles se font sur des bases rationnelles et macro-économiques corrélées à une crainte générale pour l’économie mondiale.

L’explosion du nickel et du blé se font sur une logique de rupture de dialogue avec la Russie et l’Ukraine. L’explosion des énergies se base sur une restructuration complète du modèle européen en matière de dépendance énergique, et la chute des marchés financiers se base sur le renouvellement d’une économie en plein dans la mondialisation, avec une Russie jouant un rôle majeur.

Autant d’aspects qui produisent une spéculation très rationnelle, très concrète et corrélée à un changement de paradigme économique qui pourrait laisser des traces. Aussi bien l’inflation que les systèmes financiers ou bancaires pourraient chahuter des pans entiers de l’économie et pousser des secteurs à plonger ou se transformer. Autant dire que la crise actuelle fait état d’une rationalisation des processus économiques et micro-économiques, où l’offre et la demande s’imposent comme le centre majeur des attentions.



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