Actualités du marché et graphiques du 23 octobre 2019

Bonjour les traders ! Vous trouverez ci-dessous les dernières mises à jour des graphiques forex pour les séances de mercredi. Tirez les leçons des analyses et appliquez les positions recommandées lors de votre prochaine négociation. Bonne journée et bonne chance !

EUR/SEK

La paire n’a pas pu rompre son sommet de 10 ans, et elle a baissé vers une ligne de support principale. La Suède est à l’honneur à la suite de la popularité grandissante des « partis verts » au sein de l’Union européenne, en raison de la popularité de la militante adolescente suédoise Greta Thunberg qui a rencontré les dirigeants mondiaux pour faire campagne pour le changement climatique. Cela a attiré l’attention des analystes politiques et des investisseurs sur le pays. La banque centrale suédoise a indiqué qu’elle maintiendra son taux d’intérêt négatif de 0,25 % jusqu’en 2020. À part cela, Riskbank a déclaré qu’il était possible que la banque centrale augmente les taux d’intérêts, contrairement à la tendance mondiale de réduction des taux. En politique, le Premier ministre suédois, Stefan Löfven, a intensifié ses pressions pour que l’Union européenne sanctionne la Turquie, en raison de l’intensification de l’action militaire dans le nord de la Syrie. La décision de la Turquie a poussé les combattants kurdes et les civils syriens à migrer vers l’UE.

EUR/CZK

La paire va continuer à baisser au cours des prochains jours et baisser vers une ligne de support majeure. La République tchèque retourne à l’Union européenne, après la visite de la présidente élue de la Commission européenne, Ursula Von der Leyen. Le gouvernement tchèque a annoncé qu’il avait découvert une tentative d’espionnage par les services de sécurité fédéraux russes ou le FSB. Cela profitera à ses alliés, les États membres de l’Union européenne et les États-Unis, qui sont de plus en plus préoccupés par le renseignement militaire croissant de la Russie. En revanche, la Croatie a reçu le feu vert pour rejoindre l’espace Schengen, en préparation de son adhésion à l’Union européenne. Cet effort a été mené par la République tchèque après la nomination de son politicien par Von der Leyen au poste de ministre de l’élargissement de l’UE. La République tchèque, ainsi que l’autre bloc de l’Est, ont également participé à l’élargissement de l’UE en 2004.

USD/HUF

La paire continue sa baisse et se dirige vers une ligne de support majeure. La Hongrie s’éloigne de l’Amérique à la suite de l’appel téléphonique controversé entre le président Trump et le président ukrainien Volodymyr Zelensky. L’appel était censé faire pression sur l’Ukraine pour qu’elle enquête sur Joe Biden, candidat aux prochaines élections présidentielles américaines de 2020. Trump souhaite également se faire réélire en 2020 et élabore déjà des stratégies pour prendre la tête du scrutin. Avant la Première Guerre mondiale, la portée territoriale de la Hongrie s’étendait à certains pays voisins, y compris l’Ukraine. La pierre angulaire de la politique d’Orban depuis sa première élection en 1998 consistait à renforcer l’identité nationale des Hongrois de souche. Cela l’a aidé à remporter des élections consécutives alors que le soutien des Hongrois à l’étranger grandissait. L’appel de Trump à l’Ukraine a provoqué la colère de la Hongrie, car certains hongrois de souche du pays seront touchés.

USD/MXN

La paire devrait rompre une ligne de support à tendance haussière majeure, et baisser davantage vers une autre ligne de support majeure. Le président américain, Donald Trump, cherche désespérément à appliquer les politiques clés promises lors de l’élection présidentielle américaine de 2016. Trump souhaite se faire réélire pour un deuxième mandat en 2020. Ses efforts sont allés jusqu’à un appel téléphonique au président ukrainien Volodymyr Zelensky, au cours duquel il a demandé à Zelensky d’enquêter sur le candidat potentiel à la présidence du Parti démocrate, Joe Biden. Il a également critiqué la présidente de la Chambre des représentants, Nancy Pelosi, pour avoir retardé la ratification de l’USMCA (États-Unis-Mexique-Canada). En dehors de cela, Trump a également promis en 2016 de construire un mur entre la frontière américano-mexicaine, mais Pelosi a soutenu que le mur est coûteux. Le Président Trump avait alors resserré le processus d’entrée aux États-Unis des Mexicains, en leur demandant de rester au Mexique pendant l’examen de la demande d’asile du demandeur.