Brexit: la livre sterling a baissé face au recul
Les prédictions difficiles a propos du brexit de la semaine dernière se sont concrétisées lorsque la livre sterling a chuté face à ses concurrents.
Le premier ministre britannique, Boris Johnson, a suspendu les négociations sur le Brexit lorsque la Chambre des communes a rejeté le calendrier de son gouvernement. Johnson a ensuite menacé de renoncer à l’accord si les législateurs rejetaient son intention de sortir de l’UE d’ici le 31 octobre.
La paire GBP/USD a chuté de 0,03 % à 1,1566 alors que le marché s’attend toujours à un revers non fatal pour un Brexit négocié.
La devise britannique est tombée derrière face au yuan de 0,11 % à 9,0986 en raison des négociations commerciales américano-chinoises. Les investisseurs anticipent des résultats positifs pour la phase 1 lors du Sommet de coopération économique du Pacifique en novembre.
En même temps, la paire GBP/USD a baissé de 0,06 % à 1,2864 dans cette période de doutes sur le Brexit.
Malgré le calme de la guerre commerciale, le marché américain ne va pas très bien face à certains homologues asiatiques.
Facebook a révélé qu’il ne censurerait pas les politiciens qui répandent la désinformation, fomentent le racisme et utilisent des tactiques de répression des électeurs. En conséquence, un analyste de Cambridge a qualifié la société de médias sociaux de « la plus grande menace pour la démocratie mondiale ».
La paire USD/CNY a perdu 0,03 % à 7,0739 mardi matin, tandis que la paire USD/JPY a reculé de 0,08 % à 108,38. La paire USD/HKD a augmenté légèrement de 0,01 % à 1,8429.
Le Premier ministre demande plus
Le Premier ministre Johnson a menacé de mettre fin à l’accord sur le Brexit si les législateurs annulaient le retrait britannique la semaine prochaine.
Sammy Wilson, législateur du parti démocrate unioniste, a déclaré que son parti n’appuierait pas la sortie dans sa forme actuelle. Il a affirmé que certaines parties de la proposition actuelle de Johnson étaient « inacceptables ».
Le ministre allemand des Affaires étrangères, Heiko Maas, a déclaré que l’UE devait réfléchir à ses projets dès lors qu’elle autorise la prolongation.
Johnson a exigé des élections générales s’il était forcé de retarder le Brexit de trois mois.
Le porte-parole du parti travailliste, Richard Burgon, a déclaré que son parti soutiendrait les élections législatives si l’UE acceptait une prolongation. Le parti a proposé de travailler avec le gouvernement pour proposer un calendrier alternatif pour le Brexit.
L’ancien chef du Parti conservateur, Iain Duncan Smith, a déclaré qu’il préférait organiser des élections plutôt que de prolonger le calendrier du Brexit.
Shahab Jalinoos, directeur de la stratégie de change, a déclaré que si une élection donnait une certitude au marché, il l’accepterait.
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