Action asiatique mitigée, Fed baisse les taux

Les valeurs asiatiques sont devenues instables lors de la séance de jeudi matin. Et cela intervient après que la Réserve fédérale américaine a réduit son taux d’intérêt pour la deuxième fois en deux réunions.

Le Shanghai Composite chinois, le Shenzhen Component, le Nikkei japonais et le Kospi sud-coréen ont tous augmenté de 0,1 % à 0,3 %. D’autre part, le Hang Seng de Hong Kong a baissé de 1,2 %.

Puis, loin des actions asiatiques, l’ASX australien a augmenté de près de 0,5 %. Son taux de chômage a augmenté à 24;7k en août, dépassant les attentes de 10k. Toutefois, le taux de chômage a augmenté de 0,1 % à 5,3 % ce qui correspond aux attentes.

Pendant ce temps, la Fed a ramené son taux directeur des fonds fédéraux à une fourchette allant de 1,75 % à 2 %, comparé à la fourchette précédente de 2 % à 2,25 %. C’est la seconde réduction de cette année qui avait été largement prévue par les analystes.

Toutefois, le président, Donald Trump, pense que la Fed a échoué et qu’elle n’a pas suffisamment réduit les taux d’intérêt. Dans un tweet, il a exprimé son inquiétude quant au fait que la guerre commerciale en cours avec la Chine et le ralentissement de la croissance économique pourraient avoir un impact supplémentaire sur l’économie américaine.

SoftBank

Par ailleurs, le fondateur de SoftBank Group Corporation, Masayoshi Son, a engagé 38 % de sa participation dans la société japonaise, qui servira de garantie pour des prêts personnels contractés auprès de 19 banques telles que le Credit Suisse Group et le Julius Baer Group. Son engagement est passé de 36 % au début de l’année à 38 % et correspond au triple de ce qu’elle était en juin 2013.

Le professeur adjoint Michael Puleo a déclaré : « Cela lui permet de monétiser une grande partie de sa richesse sans renoncer à son influence sur l’entreprise. » Cependant, selon Puleo, le risque de krach est plus élevé. Et si le prix baisse suffisamment, il pourrait recevoir un appel de marge qui lui coutera cher.

En outre, SoftBank a beaucoup de dette. Son s’est même prêté environ 3 milliards de dollars pour investir dans le premier fond Vision.