Le WTI a plus de 114 dollars du baril

Nouvelle journée exceptionnelle pour le cours du WTI qui passe les 114 dollars du baril. Le cours du brut léger texan s’envole et pourrait rapidement atteindre de nouveaux records. Le Brent lui aussi explose les compteurs.

Le cours du WTI s’envole

Quelle performance pour le cours du WTI ! Le brut léger texan passe enfin les 114 dollars du baril pour s’offrir une hausse aussi exceptionnelle qu’inédite hier et aujourd’hui. Ce matin l’or noir américain prenait 0,14% pour passer le cap des 114,35 dollars, un niveau qui pourrait en fin de journée être proche, voire dépasser les 115 dollars du baril.

Comme le cours du brut texan le Brent lui aussi progresse de très belle manière avec 0,26% de pris et un cours qui passait les 114,50 dollars du baril. Une avancée exceptionnelle qui s’explique par plusieurs facteurs.

En premier lieu et surtout, la conjoncture qui reste très favorable pour le brut. La guerre en Ukraine, mais surtout les sanctions européennes contre la Russie pousse les particuliers et instituions à spéculer sur une hausse du brut qui se produit aujourd’hui.

D’autres facteurs à comprendre

Si beaucoup diront que la guerre en Ukraine est le centre des attentions pour le brut et son envolée, c’est sans doute qu’ils ne suivent pas les marchés quotidiennement. Le brut qu’il soit texan ou européen était annoncé depuis des mois voire plus d’un an et demi à plus de 100 voire 110 dollars du baril.

La conjoncture était déjà assez favorable pour que le consensus analytique pousse les analystes à émettre de tels chiffres. L’intéressant ici n’est pas de comprendre le consensus, mais d’ostraciser la crise en Ukraine des graphiques pour matérialiser un biais haussier décorréler de cette guerre.

De façon claire, le brut poursuit sa course en avant. La guerre en Ukraine produit elle une hausse de la volatilité et des spéculations qui se traduisent par des envolées et des corrections régulières. Depuis quelques jours voire semaines le brut semble disposer d’un cours au prix ni surévalué ni sous-évalué, chose qui pourrait indiquer de nouvelles progressions sur le moyen terme, d’autant plus avec la venue de l’été qui entraine des hausses de consommations. Affaire à suivre.