Les indices encore dans le doute

En ce vendredi saint, difficile de faire abstraction de la conjoncture géopolitique. Après plusieurs séances complexes, les indices doutent encore, et cette journée de pause pourrait avoir des conséquences directes sur les prochaines séances.

Une semaine prochaine complexe ?

Alors que les marchés sont fermés, difficile de faire abstraction de la conjoncture géopolitique. Le DAX 40 et les indices européens restent tous très impactés par le conflit en Ukraine, un conflit qui pourrait mener à une chute globale des bourses dès la semaine prochaine.

En effet, l’on assiste en ce Vendredi saint, à une recrudescence des tensions entre Ukraine et Russie, chose qui prodigue un marché des matières premières en forte hausse, avec une progression générale des actifs, comme les énergies ou les métaux précieux.

De facto la semaine prochaine devrait être engagée sur cette trame-là, avec notamment des indices qui devront sans doute faire face à une forte correction, à moins bien sûr que les nouvelles internationales ne soient plus favorables.

L’élection présidentielle en France, impactante ? 

Non, du moins pas à l’échelle mondiale. En revanche à l’échelle européenne, et si tant est que la candidate du Rassemblement National, Marine Le Pen, arrive en tête : oui. Oui car les marchés ont toujours eu du mal avec les changements et revirements politiques, mais surtout les incertitudes.

Comme pour le Brexit l’on devrait donc avoir, dans le scénario d’une victoire de Marine Le Pen, des indices en Europe dans le rouge, ou du moins assez impacté par cette élection, d’autant plus en période de guerre.

Les marchés, notamment le CAC 40, pourraient violemment réagir, tout comme le DAX 40 allemand et quelques indices liés au CAC. Attention en revanche : ces phénomènes ne sont que des feux de paille, et les aléas politiques de ce type apportent souvent plus à la sphère financière que le contraire. Pour rappel, lors du mandat de Donal Trump aux États-Unis, Dow Jones comme Nasdaq n’ont cessé d’exploser les records. Autant dire que l’élection présidentielle en France n’aura que peu d’impact, et un impact à court terme en particulier sur le CAC 40.