Nouvelle baisse pour le cours du WTI
Encore une fois le cours du WTI chute. Même son de cloche pour le Brent qui n’y arrive plus. S’il faudra rester modéré en cette ouverture des marchés, on ne saurait qu’être pessimiste pour la journée, voire la semaine qui s’annonce.
Le cours du WTI sous les 62 dollars
Après être passé sous les 66 dollars puis sous les 65, le WTI franchit un nouveau seuil avec ce lundi une chute sous les 62 dollars. Et ce n’est peut-être que le début, en effet le brut léger texan était sur le point à 6:29 UTC+1 de passer sous les 61 dollars du baril.
Avec une chute de 0,63% le brut était tout proche de matérialiser un peu plus la tendance globale à la baisse observée depuis quelques semaines maintenant.
Il faut dire qu’avec l’augmentation des stocks outre-Atlantique, mais aussi, avec la pandémie qui n’en finit plus, le WTI a de quoi faire grise mine.
La baisse de consommation se ressent de façon globale, et l’industrie du pétrole reste en proie aux doutes.
Si bien sûr un rebond n’est pas à exclure, notamment grâce à la bonne entente, ces derniers temps du moins, des principaux acteurs du marché, on ne saura qu’être dubitatif.
Entre des airs de crise de mondiale, et une récession à venir, le WTI pourrait bel et bien être impacté de façon globale, si la tendance et surtout le pessimisme des marchés se poursuivaient.
Le Brent sous les 65 dollars
L’un comme l’autre se suivent. Le Brent à l’image du cours du WTI s’offre lui aussi, ce lundi 22 mars 2021 une baisse d’ampleur. Avec 0,54% de perdu mais surtout une barre des 65 dollars lâché, le Brent montre lui aussi des signes de faiblesses.
Bien sûr, le brut européen comme le WTI reste à des hauts niveaux, mais attention tout de même. La tendance à la baisse amorcée depuis quelques semaines maintenant commence à se ressentir sur de nombreux marchés qui marquent aussi le pas.
La pandémie, la baisse de la consommation, les divers plans de relance, ne semblent plus suffirent à donner du carburant aux marchés.
Il faudra pour espérer voir Brent ou WTI reprendre, un semblant d’optimisme et une conjoncture qui conjuguerait reprise de la consommation, et diminution des stocks. Si cela reste possible, ce début de semaine demeure pour le moins pessimiste au niveau de l’or noir.
