Les indices dans le rouge mardi ?
Jour férié oblige, une majorité des indices financiers sont aujourd’hui fermés. Fermés certes, mais pas déconnectés de la réalité. L’intensification du conflit en Ukraine pourrait prodiguer un fort biais baissier sur les marchés dès demain, zoom.
Du rouge demain ?
Si le DAX 40 restait sur une phase de consolidation lors des dernières séances, la journée de demain pourrait être catastrophe pour l’indice et une majorité de marchés en Europe. Avec un enlisement du conflit en Ukraine, les marchés pourraient rapidement prendre la tangente et perdre de 1 à 2%.
Un des premiers indices providentiels et fondamentaux de cette future chute reste le cours de l’or qui aujourd’hui s’approchait des 2000 dollars de l’once et indiquait d’un repli assez massif des investisseurs.
Et avec une forte inflation au niveau des matières premières, fort à parier que de nombreux indices pourraient dès demain matin chuter fortement, dans une sorte de corrélation négative avec le cours de certaines valeurs refuges, comme l’or bien sûr, mais aussi quelques métaux précieux.
Du vert encore possible ?
Tout dépendra de l’évolution de la situation en Ukraine. Pour l’heure rien n’indique du positif sur les places de marchés qui devront faire avec un moral des investisseurs compliqué, mais surtout très passif, encore plus en France où les élections présidentielles risquent de prendre un autre tournant.
Chose qui pourrait là aussi ajouter un poids aux places de marchés. En effet, l’accession au pouvoir de Marine Le Pen jouerait de façon négative sur les marchés financiers, non pas de façon structurelle, mais de façon spéculative ; beaucoup d’investisseurs shortant des actions à l’image de l’élection de Donald Trump quelques années auparavant aux US. Les candidats antisystèmes prodiguent toujours des incertitudes sur les marchés, choses que de nombreux spéculateurs n’hésitent pas à tirer à leurs avantages.
Dans tous les cas la journée de demain risque d’être très complexe, avec notamment un DAX 40 et un CAC 40 qui devront faire fi de la conjoncture internationale pour tenter de continuer à consolider leurs niveaux actuels, choses qui, au vu de ce lundi 18 avril 2022, apparaît de moins en moins probable.
