Gros doutes sur le DAX et les indices en Europe
Si certains restent satisfaits du rebond actuel, c’est qu’ils ne sont sans doute pas très connectés à la réalité. Le DAX 40 comme les autres indices européens ne fait que montrer de la faiblesse dans une période très cruciale.
Le DAX 40 dans le doute
Certes la Bourse de Francfort rebondit de 1% aujourd’hui. Certes plusieurs séances de hausse ont émaillé cette semaine. Pourtant rien ne semble simple pour les indices. Le biais baissier est bien présent depuis plusieurs mois. Les investisseurs moins enclins à miser sur les actions, et les institutions ne cessent d’appeler à des plans de relance basés sur la dette.
Une dette tampon qui tôt ou tard va se retourner contre ceux l’utilisant sans compter. En effet, ces libertés prises auront un coût autre que celui actuel. D’abord l’inflation, conséquence actuelle des mauvaises politiques économiques, pourrait exploser encore plus et prodiguer des défauts de paiements, non pas des états, mais pour ceux – entreprises et indépendants – qui ont bénéficié de la dette étatique.
S’en suivra une lente dégringolade sur fond de récession. Une récession qui devrait profiter aux marchés les plus prudents, notamment ceux d’Asie, qui ont adopté une philosophie autre que celle de l’Europe dépensière.
Crise ou spéculation ?
Comme les annonces de fin du monde et d’apocalypse, les annonces de crise sont à toujours à prendre avec des pincettes. Pourtant tous les feux sont au vert pour propulser les indices dans un rouge absolu, vers un krach total même.
D’abord l’inflation qui bat des records depuis presque 20 ans. L’Euro qui n’a jamais paru aussi faible face au dollar depuis 20 ans encore. La guerre en Ukraine qui devrait logiquement aboutir à une crise énergique sur l’hiver 2022/2023, sans parler du covid-19 pierre angulaire de toutes les dettes fiduciaires qui devrait à nouveau peser sur l’économie – la faute à une politique du crédit plutôt qu’à une politique sanitaire.
Logiquement donc et comme annoncé depuis plusieurs mois, le DAX et les indices européens chutent presque avec mélancolie, lentement, très lentement même, et ce n’est peut-être qu’un début qui devrait trouver sa vélocité dès la rentrée prochaine. Affaire à suivre.
