Le gaz naturel stagne à 2,500 dollars du baril

Encore une fois le gaz naturel démontre une relative faiblesse. L’actif perd plus de 0,64% pour passer sous les 2,500 dollars du BTU. Une mauvaise nouvelle pour le gaz qui pourrait retrouver des plus bas.

Le gaz naturel en forte chute

Depuis le mois de septembre dernier, c’est une chute sans fin pour le cours du gaz naturel US. L’actif perd plus de 0,52% pour passer sous les 2,500 dollars du BTU. Une chute exceptionnelle qui propulse le gaz US vers un plus bas historique. Il faut dire que l’actif en quelques semaines a perdu plus de 80 % de sa valeur. Un monde.

Derrière bien sûr les énergies ne sont pas dans le vert. De nombreux actifs perdent des points à l’image du cours du WTI qui lâche 0,60% pour passer sous les 80,00 dollars du baril. Le cours du Brent passer sous les 86,00 dollars du baril avec une chute de 0,67%. Plus loin encore le cours du gasoil de Londres perdait 1,05% pour passer sous les 830 dollars de la tonne métrique, un niveau essentiel pour l’énergie.

Quelle suite pour le secteur ? 

Difficile à dire, car deux visions s’opposent. D’abord l’une baissière, en effet les actifs à part le gaz naturel US, restent tous à des niveaux exceptionnels. Que ce soit le Brent, le WTI ou encore le gasoil de Londres, tous ces actifs se négocient très cher par rapport à des niveaux médians autour des 50 du baril pour l’or noir par exemple.

Ensuite, une vision haussière, où les actifs se négocient plus bas que leurs niveaux de l’année dernière, parfois 30% plus bas ou dans le cas du gaz naturel US plus de 80% plus bas. De fait l’on peut logiquement croire à une hausse ou à une baisse selon le point de vue où l’on se place. Une analyse fondamentale semble ici nécessaire pour affiner la vue et prendre une position si besoin.