Et si le gaz naturel annonçait la crise financière ?
Et si c’était lui le facteur clé ? Souvent en haut de l’affiche lors des périodes de crise (2001, 2008), le gaz naturel pourrait annoncer une nouvelle crise financière dans les semaines et mois à venir. Zoom.
Le gaz naturel US : Nostradamus des marchés
C’est une logique implacable, presque mathématique : lors d’une progression générale des énergies et surtout du gaz naturel, l’on assiste à une période de crise économique équivalente.
Depuis quelques mois le gaz naturel ne cesse d’alerter les particuliers. Avec un cours qui passait ce matin les 9,000 dollars du BTU le gaz naturel connait une période de croissance assez conséquente, chose qui pourrait rapidement se transformer en crise financière mondiale.
En effet le gaz traduit généralement l’inflation qui sévit sur les marchés. La hausse de son cours et de celui des énergies tend à indiquer d’une crise à venir. Une crise qui ici risque de toucher les particuliers plus que les sociétés ou institutions.
Le particulier en grande victime
À la différence des précédentes crises, l’on assiste à une montée générale de l’inflation qui touche particulièrement les particuliers, plus particulièrement que lors des autres crises. Les grosses entreprises elles continuent pour beaucoup d’engranger les bénéfices quand les plus riches gagnent toujours plus.
Un fait de marché qui reste assez inédit, et qui prodigue une cassure de plus en plus nette entre ceux ayant les moyens, et ceux ne les ayant pas. Une fracture économique et sociale qui se traduit aujourd’hui sur le cours des énergies.
Ceux ayant eu les moyens ont spéculé bien avant la flambée de ces dernières, engrangeant ainsi des bénéfices. Ceux n’ayant pas eu les moyens ont constaté ces hausses sans pouvoir y prendre part, s’appauvrissant plus.
Pour l’heure, la crise financière annoncée prend forme, mais n’éclate pas encore. La rentrée 2022 et surtout le prochain hiver pourrait être catastrophique en Occident, un Occident surfant sur la dette, sur la machine à billet des banques centrales, et sur le spectre d’une guerre généralisée, avec un mur d’inflation qui pourrait être plus exceptionnel encore que ceux à croient les analystes. Affaire à suivre.
