Le DAX 40 sous les 13 500 points !
Comme annoncé les semaines précédentes dans les précédents articles, le DAX 40 plonge aujourd’hui sous les 13 500 points. Dans cette lignée les autres indices européens lâchent gros. Explications.
Le DAX 40 dans le rouge comme prévu (H2)
Annoncé. Le DAX 40 explose ce lundi 13 juin 2022 et ce, de façon conséquente. Pour comprendre, il faut bien se remémorer la conjoncture en ostracisant l’aspect chartiste. En premier lieu la guerre en Ukraine plonge les marchés dans le doute : les incertitudes sont nombreuses et les investisseurs peu enclins à prendre des positions risquées.
Plus loin l’inflation pèse gros sur les divers indices, plus encore la progression générale des prix fait craindre une rentrée catastrophe. Enfin les aléas comme le covid-19, les pandémies qui pourraient venir, mais aussi les diverses tensions internationales, entre Washington et Pékin/Moscou pèsent elles aussi lourd.
Les indices qui vivaient sur un espoir basé sur du vent depuis le mois de mai ont donc logiquement étaient corrigés ce matin, prenant en compte la majorité des facteurs cités plus haut. Le DAX 40 perd 2% et passe sous les 13 500 points, quand le CAC 40 perd 2,32%, et le FTSE 100 perd 1,21%.
Quelle suite pour les indices ?
C’est là que les choses complexes arrivent. Avec cette correction généralisée, les indices se retrouvent à des niveaux similaires à ceux du mois de mars 2022 juste après l’invasion russe en Ukraine. De facto l’on peut d’ores et déjà penser à un point bas pour toutes les bourses d’Europe.
La question posée aujourd’hui est donc la suivante : un nouveau point bas, sous les niveaux de mars est-il possible à court terme ? Sur le moyen terme, la question semble plus simple puisque peu de doutes demeurent tant l’inflation et les aléas semblent s’aligner pour casser les tendances haussières. Néanmoins un rebond technique et quelques bons signaux pourraient provoquer une avancée générale à court terme. Une avancée basée à la fois sur un aspect chartiste, mais aussi sur un aspect fondamental, avec notamment une diminution des tensions internationales, une guerre en Ukraine au ralenti ou tout simplement de bonnes nouvelles provenant des banques centrales, choses qui semblent quand même très improbables.
