Crédit Agricole et les banques plombent le CAC 40
C’est la mauvaise nouvelle de la journée, le CAC 40 perd encore des points et avec lui le secteur bancaire. Des valeurs comme Crédit Agricole s’offrent une chute conséquente qui tire la Bourse de Paris inexorablement dans le rouge.
Crédit Agricole tire le CAC 40 dans le rouge
Avec ses 0,35% de perdu à 16h le CAC 40 n’a pas de quoi être fier. Ou du moins optimiste. Dans le cadre d’un Brexit qui point de plus en plus le bout de son nez, mais aussi dans le cadre d’une crise sanitaire qui prend de l’ampleur, la Bourse de Paris fait grise mine.
Ainsi après être passé sous les 5.600 points le CAC 40 voit ses grands acteurs notamment ceux bancaires plonger.
C’est d’ailleurs le cas de Crédit Agricole qui perd gros, très gros. Hier dans le trio de tête des plus grosses pertes de la journée, la banque récidive encore une fois avec 2,98% de lâchés. Une grosse perte le tout dans un volume d’échange plutôt correct, la seule bonne nouvelle en somme.
Derrière on retrouvera ArcelorMittal qui lâche 2,17% et plonge lui aussi une nouvelle fois. Bien sûr le secteur bancaire plombe à sa façon le CAC 40 puisque toutes les banques sont dans le rouge aujourd’hui.
Ainsi à la troisième position de ce CAC 40 on retrouvera Société Générale qui perd 2,17% dans une conjoncture très pessimiste. Bien sûr Publicis perd gros avec 1,60% de lâché. Engie aussi n’échappe pas à cette journée complexe avec 1,48% de lâché.
Mas des éclaircies se profilent du côté de certaines valeurs qui performent plutôt bien.
Alstom et Téléperformance tirent le CAC
Vers le haut. Malgré leur faible poids sur la Bourse de Paris les deux valeurs achèvent en tête de cette journée et plutôt facilement, 1,84% de pris pour Téléperformance et 1,32% de pris pour Alstom.
D’autres bonnes performances sont à noter. C’est le cas de Vivendi qui gagne 0,84% ou encore Unibail qui prend 0,72%. Michelin aussi avance de la plus belle des manières avec 0,67% de pris.
Une journée très contrastée qui devrait encore une fois finir dans le rouge, et qui plonge le mois de décembre du côté français dans une incertitude globale.
Si le mois de novembre avait été exceptionnel avec plus de 11% de pris, le dernier mois de l’année pourrait être quant à lui très complexe pour les investisseurs qui ont misé sur la Bourse de Paris.
