Le WTI sous les 80 dollars du baril

Encore une fois le WTI gagne des points, mais encore une fois le brut léger texan ne permet d’afficher un vrai signal haussier. L’actif reste bloqué sous les 80 dollars du baril et prodigue plus d’incertitudes encore aux marchés.

Le cours du WTI toujours sous les 80 dollars

Avec plus de 0,83% de pris ce matin, l’on pouvait se dire que l’actif était en mesure de gagner gros d’ici la fin du mois de septembre. Pourtant le WTI ne fait pas illusion : sa hausse n’en est pas une, il court simplement après la chute de vendredi et ne parvient toujours pas à repasser les 80 dollars du baril.

Comme un marathonien essayant de casser la barre du temps, le WTI cherche dans son histoire à court terme des raisons d’espérer. Elles sont pourtant peu nombreuses : la conjoncture ne suit pas, les investisseurs ne suivent pas, le marché tout entier rejette les énergies.

De facto, l’on apercevait cette litanie sur tous les actifs liés à l’or noir, à commencer par le Brent qui prenait 0,60%, mais restait à 85 dollars du baril. Un niveau intéressant, mais qu’il va devoir rapidement laisser de côté pour viser les 86 dollars au risque de chuter sous les 80 dollars dès la semaine prochaine.

Le gasoil de Londres en hausse  

Au niveau des autres progressions, l’on retrouvait une belle avancée pour le gasoil de Londres qui prenait plus de 2,10% pour un cours qui lui visait plus haut avec un prix affiché de 977 dollars de la tonne métrique. Une très bonne performance qui démontre la force actuelle de l’actif.

Le gaz naturel lui déçoit avec un cours qui ne bouge pas et restait collé aux 6,770 dollars du BTU. Attention : l’énergie se lance dans une consolidation qui tend à n’inspirer rien de bon, surtout pas un fort biais haussier. Le froid et l’arrivée d’un hiver précoce pourraient changer la donne.