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Chute générale des indices européens mardi

Encore une fois les marchés financiers déçoivent. Le DAX 40 comme les autres indices en Europe ne parvient pas à confirmer ses dernières séances de hausse et s’offre une journée complexe.

Le DAX 40 repart dans le rouge 

Ambiance complexe au niveau des indices européens ce mardi 24 mai 2022. Le DAX 40, la Bourse de Francfort, n’arrive pas à progresser de façon suffisante pour confirmer l’actuel biais haussier que l’on pouvait constater depuis le milieu du mois de mai.

Ainsi le DAX perdait 0,73% pour rester tout de même au-delà des 14 000 points avec une barre à 14 070 points. Une performance en demi-teinte puisque ce mardi reste crucial et doit absolument confirmer les dernières hausses au risque de participer à une semaine baissière et donc ratée.

De façon générale, tous les indices européens sont dans le rouge avec une baisse de 0,02% pour le FTSE 100, de 0,86% pour le cours du CAC 40 et de 0,76% pour le cours de l’Eurostoxx 50. L’AEX néerlandais lui perdait 1,10% quand le MIB italien lâchait 0,56%. Dur. cours ger40 DAX 40 mardi 24 mai 2022

Vers de nouvelles chutes ? 

Probablement. Encore une fois les investisseurs et institutions voient mal comment un biais haussier pourrait naître d’une pareille conjoncture. Bien sûr les US évoluent eux différemment que les indices européens. La guerre en Ukraine profite à l’économie américaine pour deux raisons fondamentales : les US n’ont aucun risque de guerre sur leur territoire, d’autre part la dette et les fonds débloqués pour financer l’armement de l’Ukraine permettront à terme de faire tourner l’économie en y injectant des fonds.

En revanche l’Union européenne dispose de plusieurs facteurs à gérer. D’abord l’Europe n’est pas autosuffisante en énergie et dépend du gaz russe, d’autre part une guerre sur le territoire européen n’est pas à écarter et fait donc naître les spéculations. L’inflation, car l’Europe dépend aussi de la Russie et de l’Ukraine sur certains aspects type blé, nickel ou encore huile, ne cesse de progresser.

Des aspects qui poussent les investisseurs à logiquement s’écarter des marchés européens ou du moins à spéculer logiquement à la baisse sur les indices. Le biais baissier commencé depuis décembre 2021 n’est en plus pas encore digérer.

Autant le dire de façon simple : les chutes sont plus probables en Europe à court et moyen terme que les hausses. La tendance est en revanche meilleure aux US qui quand bien même connaissent une forte inflation. Une conjoncture complexe donc, mais qui permettra à certains, professionnels, particuliers et institutions de tirer profit de divers mouvements de marché, surtout les plus experts sur des actifs hautement volatils ces derniers temps comme le gaz naturel US, le pétrole, le blé, le soja voire le nickel.



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