CAC 40 et Europe face à la guerre en Ukraine
C’est un lundi 28 février 2022 pour le moins complexe pour les marchés européens. CAC 40 comme DAX 30 lâchent des points dans une ambiance de guerre froide, mais surtout une peur panique du lendemain.
Le CAC 40 en forte baisse
Comme prévu le CAC 40 perdait des points ce lundi 28 février 2022 avec une chute de presque 2,60% le tout dans une ambiance inédite et jamais vue sur les marchés financiers. Alors que le président russe Vladimir Poutine brandit l’arsenal nucléaire pour faire face aux sanctions de l’UE et des États-Unis, les marchés eux dévissent dans une sidération palpable.
L’escalade des tensions rapides entre Russie et Ukraine mais aussi entre Europe et Russie a stupéfait les acteurs majeurs des marchés comme une majorité d’institutions de par le monde. Le CAC 40 plonge donc comme les indices européens de façon logique sans vraiment savoir ou comprendre les enjeux.
Le DAX 30 perdait 2,05%, le MIB italien plus de 2,78% et le FTSE 100 arrivait à limiter la casse avec 1,41% de lâché. Une journée très complexe, mais surtout très vide de sens. Mardi pourrait être similaire.
Que suite pour les marchés ?
Difficile à dire. Une chose demeure : peu sont les acteurs à y comprendre quelque chose. En effet les sanctions infligées à la Russie sont uniques dans l’histoire moderne, et de telles manœuvres économiques restent imprévisibles quant à leur répercussion sur les marchés, mais aussi leur durée.
La sidération actuelle laisse place à un biais baissier logique sans que personne ne sache si, oui ou non, une crise économique pourrait advenir, dans combien de temps et surtout par quel moyen.
La Russie demeurant un pays majeur de la mondialisation, les marchés ne semblent pas savoir ce qui peut advenir, d’autant plus que beaucoup espèrent un conflit réglé rapidement et par la diplomatie. Une crise sur plusieurs mois ou plusieurs semaines pourrait mener à des conséquences dramatiques sur l’économie mondiale, mais aussi favoriser les spéculations à chaque nouvelle information critique. Autant dire que le monde économique plonge plus que jamais dans l’inconnu.
