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Le WTI corrige sous les 113 dollars du baril jeudi

Journée très complexe pour le cours du WTI qui passe sous les 113 dollars du baril ce jeudi 16 juin 2022. Derrière de nombreuses autres énergies perdent des points, que ce soit Brent ou essence RBOB.

Les cours du WTI et du Brent en baisse

C’est une correction attendue. Attendue pour deux raisons fondamentales. En premier lieu Brent et WTI étaient à de hauts niveaux, au-delà des 120 dollars du baril, une rareté à l’échelle du brut, seul en 2007/2008 l’or noir avait franchi ce cap.

Plus loin, l’ambiance générale. La conjoncture même. L’inflation progresse, les banques centrales s’activent pour casser la hausse des prix, les investisseurs vendent, se retirent ou parient contre l’or noir.

De facto, ce jeudi 16 juin 2022 sonne le glas d’un biais haussier qui aura duré plusieurs mois, un an presque. Logiquement le WTI se fait corriger avec une chute de 1,44% et un cours sous les 120 dollars à 112,96 dollars. Le Brent lui corrige à 116,70 dollars pour 1,52% de perdu, dur. cours petrole wti (baril en $) jeudi 16 juin 2022

D’autres chutes 

Au niveau des autres énergies, de nombreuses chutes étaient à noter. Le cours du fioul US perdait 2,51% quand le cours du gasoil de Londres perdait 1,37% après ses dernières hausses pour stagner juste sous les 1300 dollars de la tonne métrique à 1297,50 dollars.

Le gaz naturel lui progressait de 5% après sa forte correction, mais restait sous les 8,000 dollars du BTU à 7,791 dollars. Une séance moyenne donc qui ne permet pas au gaz de rattraper son retard.

Dans tous les cas l’on assiste à un mouvement de marché très complexe. D’un côté une pression baissière institutionnelle sur les matières premières dont les énergies émergent, une pression baissière amplifiée par les hauts niveaux, et la peur d’une crise financière de la part des particuliers. De l’autre une pression haussière voulue par certaines institutions privés, et investisseurs qui tendent à soutenir certains cours, et veulent à tout prix repartir sur un marché haussier, peu importe la crise.

Deux hypothèses donc qui s’entrechoquent et dont il est difficile de trancher, d’autant plus en été, où les volumes sont habituellement faibles et les marchés de range nombreux. Attention donc, tout pourrait rester figé jusqu’à la rentrée avant cette fois-ci une véritable tendance émergente, qu’elle soit haussière, ou à l’inverse fortement baissière, et synonyme de krach.



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