Le Bitcoin sous les 29 500 dollars mard

Avec plus de 3,90% de perdu à 24h, le cours du Bitcoin n’y arrive plus. La cryptomonnaie pâtit d’une conjoncture défavorable, mais aussi d’une spéculation baissière logique au vu et au su du sentiment de marché actuel.

Le cours du Bitcoin dans le rouge

Plus de 3,90% de perdus à 24h, un cours qui ne cesse de stagner et surtout un biais baissier qui ne fait que se confirmer depuis plusieurs mois. Voilà la conjoncture globale pour le bitcoin. Rien de bon donc, d’autant plus que de nombreux facteurs jouent contre la devise numérique.

En premier lieu les investisseurs. C’est assez rare pour être noté, mais le fait est acquis : beaucoup se sont lassés du Bitcoin et des cryptomonnaies. Trop d’arnaques, trop de projets immatures, trop de pump & dump, trop de spams. En résulte une passivité générale pour les investisseurs qui en ont tout simplement ras le bol d’un univers gangréné par l’immaturité.

Plus loin encore c’est les cryptomonnaies qui perdent de leur aura avec un métavers qui peine à décoller et surtout l’absence absolue de sécurité qui, en temps de crise comme c’est le cas aujourd’hui, décourage les plus téméraires d’investir.

Un krach à venir ? 

C’est une des hypothèses, et la raison est simple. Les cryptomonnaies surfent depuis plusieurs années sur un vent d’innovation de processus intéressant. Pourtant cette base a vite été ostracisée par les projets type Terra Luna, Dogecoin, ou Shiba Inu, portés par des communautés, spéculatifs, et surtout sans fondement économique et fondamental.

Les investisseurs majeurs, comme les institutions ont vite pris leur distance face à un secteur qui aujourd’hui se retrouve dirigé par le spam, les promesses de x100 voire x1000 et l’immaturité chronique. Le Bitcoin pâtit donc du retrait massif d’investisseurs qui, en temps de crise, préfèrent partir sur des actifs sécurisés comme les matières premières, les métaux précieux, ou les céréales qui rapportent gros.

L’analyse est donc sans appel : si le secteur des cryptomonnaies n’arrive pas à transformer les promesses en véritable innovation de processus et de marché, alors il est fort probable qu’un krach, comme en 2000 lors de la bulle internet, vienne frapper les devises numériques. Bien sûr cela ne reste qu’un scénario parmi tant d’autres, et comme toujours les actifs numériques auront vite fait de faire mentir les plus téméraires dans l’analyse : prudence, donc.