Nixse
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Ambiance crépusculaire sur le CAC 40

C’est une journée catastrophe. Une journée que peu d’investisseurs attendaient. Une journée qui restera probablement dans les grands livres de la Bourse de Paris et des marchés européens.

Quand l’Asie s’effondre…

Inattendu. Et c’est sans doute ça le pire de l’histoire. Si beaucoup en France, comme en Ukraine ou partout dans le monde d’ailleurs, ne pensaient pas vivre ça un jour, la réalité et la Russie en ont décidé autrement.

Les menaces pesant sur la Crimée et l’Ukraine depuis plusieurs jours, qui restaient inquiétantes, mais loin d’être alarmistes, se trouvent aujourd’hui validées par un scénario improbable sorti tout droit d’un film apocalyptique.

Hier le président russe Vladimir Poutine annonçait vers minuit en direct à la télévision nationale, des mesures militaires prises contre l’Ukraine. Quelques minutes plus tard alors que les bombardements commençaient sur des lieux stratégiques, les marchés asiatiques dévissés. Le Nikkei perdait 1,81%, le Kospi 2,60%, et le Hang Seng 50 plus de 3%. Cours du CAC 40 jeudi 24 février 2022

L’Europe suit le mouvement   

Inévitablement la préouverture du CAC 40 et des marchés européens se profilait dans un rouge inédit, quasiment jamais vu hors Covid-19. En effet, non seulement la situation reste ubuesque, mais en plus elle demeure d’une incertitude totale.

Les marchés ce jeudi 24 février 2022 semblent totalement incrédules face à la menace russe en Ukraine. Le FTSE 100 perdait 3,25%, le CAC 40 plus de 4,80% et le DAX 30 passait les 5% de chute pour une journée catastrophe.

Si des chutes similaires s’étaient déjà produites par le passé, le caractère inédit de cette progression demeure dans son aspect géopolitique. Les précédentes chutes de telles ampleurs étaient toutes dues ou en partie à des évènements extérieurs que ce soit le Covid-19, ou encore la crise des subprimes en 2008.

Ici les marchés financiers font face à une possible guerre aux portes de l’Europe, avec en tête de liste la Russie et l’Ukraine, mais aussi les pays voisins que ce soient la Pologne ou la Moldavie. Autant dire que l’actuel séisme n’est qu’à ses débuts, et si cette crise venait à ne pas dégonfler, alors les marchés financiers pourraient connaître les pires séances de leur histoire, tant le contexte géopolitique semble à peine croyable – les précédents impliquant de tels acteurs ayant tous eu lieu dans le sud économique.



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