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Le WTI et le Brent pour une grosse chute

Journée complexe pour le WTI et le Brent. Les futures partent à la baisse dans un mouvement conséquent aux dernières hausses. Une journée qui placent les énergies à part dans le cosme de matières premières en exposition.

Le cours du WTI chute

cours petrole wti (baril en $) mardi 18 mai 2021

Le cours du WTI s’offrait aujourd’hui une chute conséquente. 0,54% de perdu sur les futures en toute fin de journée avec un cours restant sous les 66 USD du baril, 65,89 dollars à 16h35.

Une chute conséquente donc à ne pas vraiment considérer tant le mouvement haussier à plusieurs mois reste conséquent. Si bien sûr dans de l’intraday on ne saurait que prendre au sérieux cette tendance actuelle, le WTI sur le moyen terme semble encore très solide.

Avec une forte hausse, une reprise de la consommation et des très bons signaux envoyés de plusieurs semaines, les marchés n’ont aujourd’hui aucune raison de se désolidariser rapidement du brut léger américain qui pourrait encore continuer sa hausse, si tant est qu’il dépasse son seuil de résistance.

En effet, le cours du WTI se heure une nouvelle fois à une barre de 65.5 USD/66 USD selon les divers cours, une barre qui, une fois franchie, pourrait amener le brut texan à des niveaux tout simplement record et plus vu depuis 2018. Un monde lorsque l’on sait qu’il y a un peu plus d’un an de cela, le brut passé pour la première fois de son histoire en négatif.

Le Brent lui aussi dans le rouge

Comme le WTI le Brent lui aussi s’offre une séance complexe. Une perte de 0,39% pour un cours à 69.18 USD, on sera ici sur une nouvelle consolidation autour de sa barre aussi historique que symbolique des 70 USD du baril.

Pour le reste comme le WTI, le brut de la mer du nord s’offre une vraie avancée à 6 mois dans un mouvement qui, s’il continuait, le verrait lui aussi engranger des records.

Une conjoncture de reprise, et une nouvelle forte tendance à la hausse des marchés pourraient propulser les énergies à des niveaux records. D’abord ceux de 2019, et ensuite, pourquoi pas ceux de 2014 où le Brent allait au-delà des 100 USD du baril. Un monde tout simplement dans un contexte pourtant encore très incertain, notamment face à la pandémie de Covid-19 qui semble encore loin de toucher à sa fin.



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