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Semaine terne pour le CAC 40

C’est un CAC 40 terne voire morose qui fait le jeu de peu, très peu d’investisseurs. La Bourse de Paris ne cesse de chuter à l’inverse d’un Nasdaq 100 outre-Atlantique qui empile les records. Retour sur une petite déculottée pour la bourse francilienne.

Le CAC 40 dans les méandres des marchés

-3,58%, c’est ce qu’aura perdu le CAC 40 à la semaine quand le Nasdaq 100 outre-Atlantique aura quasiment gagné le même montant (+3,53%).

Une conjoncture complexe et un contexte sens dessus dessous pour une bourse de Paris aux abois. Voilà comment résumer la situation actuelle. Pire encore, le CAC 40 lâche la barre des 5.000 points, une barre qui laissait pourtant présager un bel été.

Mais qu’importe les tendances, qu’importe la conjoncture, la Bourse de Paris montre aujourd’hui son impuissance face aux grands indices mondiaux. Qui perdent, certes, mais moins que le CAC 40.

Dax 30, comme FTSE 100 lâchent des points, mais de façon plus réduite, plus posé que la Bourse de Paris. Un aveu d’impuissance en somme qui pourrait coûter très cher à plusieurs entreprises françaises.

Des valeurs en hausse vendredi 

Tout n’est pas à jeter heureusement. Quelques valeurs ce vendredi tirent leur épingle du jeu, c’est le cas notamment de STMicroelectronics qui gagne plus de 6,26% en cette dernière journée de la semaine.

Air Liquide et Michelin emboîtent le pas avec respectivement 2,19% de hausse et 1,93%. Bien sûr les perdants sont aussi légion.

Publicis lâche gros avec 3,09% de perdu rien que sur la journée de vendredi à mi-séance. Accor aussi perd pas mal avec 1,30% de lâché, toujours vendredi. Bouygues et LVMH perdent aussi 1,23% pour l’opérateur téléphonique, et 0,80% pour le groupe de luxe de Bernard Arnault.

Un CAC 40 et des sociétés très moroses, qui relèguent l’optimisme sur le banc des remplaçants. Un contexte complexe en Europe et pour toutes les bourses européennes qui n’arrivent plus à remonter la barre.

On retiendra surtout l’aveu d’impuissance du CAC 40 face à un Dax 30 qui sur la même période ne perd que 1,89%. Mais le pire n’est pas là : si nombre de bourses européennes se rapprochent de leur niveau d’avant-crise, la Bourse de Paris elle en est loin.

Si loin qu’il lui faudra plus d’un an pour remonter – si pas de seconde vague – quand il ne faudrait que quelques mois tout au plus au Dax 30 pour reprendre son cours. Le fossé se creuse toujours plus entre France et Allemagne, quand outre-Atlantique nombre d’indices sont aux portes de leur niveau d’avant-crise.



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