Santiago parle, le Chili tombe

La paire de devises USD/CLP a augmenté de 0,21 % à 739,96 $ lorsque le Chili a annoncé son retrait de l’organisation des sommets de l’APEC et de la COP25. Un million de manifestants remplissent toujours la capitale du pays, Santiago.

Les manifestants ont indiqué que ce n’était pas la hausse de 0,4 $ qui les a dérangés, mais plutôt le fait que les gains financiers allaient aux chiliens le plus riches. Les frais de scolarité des collèges sont les plus chers au monde et 75 % des revenus servant à payer les dettes.

En outre, les chiliens utilisent les transports publics plusieurs fois par four et la moitié d’entre eux gagnent moins de 550 $ par mois. Un manifestant a dit que le gouvernement « augmentaient les coûts de transport plutôt que les salaires. »

Le real brésilien s’est apprécié de 0,25 % en 185,428 contre le peso chilien, tandis que la paire CAD/CLP a progressé de 0.14 % à 562,51. Les Brésiliens ont récemment lié leur président, Jair Bolsonaro, au meurtre de son opposant du parti de gauche, Marielle Franco.

La devise argentine, malgré le déclin économique du pays, a bondi de 0,40 % à 12,40 face à la devise chilienne. Les Argentins doivent 20 milliards de dollars au FMI et sont sous pression pour déclarer faillite.

La paire MXN/CLP a augmenté de 0,7 % à 38,65. La première portion de la paire a déclaré que son économie avait progressé au troisième trimestre.

L’annulation de Santiago est sans précédent historique

Les problèmes économiques du Chili ont fait surface lorsque les sommets de Santiago ont été annulés.

Le soulèvement de masse a commencé lorsque le prix des billets a atteint 30 pesos chiliens. Les étudiants se sont rassemblés pour protester contre cela, en utilisant l’hashtag #EvasionMasiva pour conquérir du public.

Selon certaines informations, les forces de police du pays auraient utilisé des gaz lacrymogènes, des matraques et des fusils chargés de pellets métalliques contre les manifestants qui ont détruit des biens. Certains fêtards ont incendié des bus, des stations de métro et des banques dans leurs villes.

Plus de 5 % de la population du Chili a rejoint les manifestations. Depuis, 18 personnes ont été tuées et des centaines blessées.

Le président du Chili, Sebastián Piñera, a renvoyé tout son cabinet pour apaiser les manifestants, au lieu de cela des milliers ont envahi Santiago Plaza.

Piñera a ensuite annoncé le retrait du sommet, suscitant des doutes quant à l’accord commerciaux entre les États-Unis et la Chine. Le président américain, Donald Trump, espérait signer l’accord « Phase One » avec les Chinois lors du sommet de l’APEC en décembre.