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Pour Charles Schwab les frais à payer pourraient être colossaux

Nous vous l’apprenions en début de semaine, Charles Schwab achetait TD Ameritrade pour plus de 26 milliards de dollars. Un achat ou plutôt une fusion essentiellement en actions qui avait le mérite de constituer le plus gros deal outre-Atlantique devant celui de LVMH et Tiffany, néanmoins il pourrait subsister un risque d’échec.

Un possible risque d’échec

C’était un début de semaine assez dithyrambique du côté de Wall Street. Entre le joailler américain rachetait par le géant français du luxe LVMH, et Charles Schwab qui achetait TD Ameritrade, le marché s’affolait. Devenant même très optimiste, trop peut-être.

Quoiqu’il en soit la fusion de Charles Schwab avec un de ses concurrents historiques, lui permettait de faire face aux géants du secteur, notamment Blackrock le numéro 1 incontesté. Néanmoins le deal, et c’est ce qu’on apprend dans la presse outre-Atlantique pourrait, s’il venait à échouer, avoir des répercussions énormes.

Ainsi c’est une commission de résiliation d’un montant de plus de 950 millions de dollars qui pourrait être à payer si le deal venait à échouer. Chose qui a tout de suite était reprise par le marché, et à directement impacté les actions, cette semaine à la hausse pourtant.

Par conséquent, Schwab comme Ameritrade, perdaient respectivement 0,68% et 0,63% sur le marché. De quoi jeter un coup de froid aux investisseurs qui la semaine passée avaient salué cette fusion. Somme toute, le deal paraît d’ores et déjà trop avancé pour ne pas être conclu, c’est ce que révèlent notamment plusieurs spécialistes.

Charles Schwab fusion TD Ameritrade actions Charles Schwab TD Ameritrade Une fusion bénéfique à tous les niveaux

 

Ainsi côté États-Uniens on continue à saluer cette opération, quand bien même la sortie du document mettant en avant cette clause de résiliation. Une fusion qui comme nous vous le rappelions, ferait de Charles Schwab le 3e mondial dans le secteur, avec plus de 5 000 milliards de dollars d’actifs en gestion.

Et si la hausse de cette semaine a été ternie quelque peu par cette clause, les investisseurs sont tout de même restés sereins quant à l’espoir de ce rachat, totalement consenti et effectué en actions.

Une opération qui se fera en plusieurs étapes, et qui selon toute vraisemblance devrait prendre de 18 à 36 mois comme le rapporte Fox Business. Le temps pour beaucoup encore de spéculer sur l’hypothétique échec d’une fusion pourtant déjà bel et bien actée. De quoi probablement dès lundi ouvrir à la hausse, si d’autres informations de ce type ne viennent pas effleurer l’opération d’envergure.

Quoi qu’il en soit la conclusion de cette transaction devrait avoir lieu d’ici le second semestre 2020, date à laquelle, tout sera bel et bien acté, gravé dans le marbre.



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