L’effet domino du Brexit sur l’USD et la TRY
La paire GBP/USD a chuté de 0,22 % à 1,2887 quand une source britannique a confirmé la sortie du Royaume-Uni de l’Union européenne.
Le Parlement britannique avait initialement voté en faveur de l’accord, mais avait critiqué le calendrier présenté par le Premier ministre, Boris Johnson. Johnson a remporté 329 voix sur 299 en deuxième lecture.
Johnson a déclaré que c’était finalement à l’UE de décider de l’extension. Néanmoins, le Royaume-Uni sera le premier pays à quitter le projet européen.
Une source de Downing Street a déclaré que les économies britannique et européenne dépendaient de l’accord final sur le Brexit. La source britannique a déclaré que les élections anticipées proposées par Johnson en décembre sont possibles.
La paire GBP/EUR a chuté de 0,10 % à 1,1591.
Les investisseurs anticipent les répercussions de la décision sur le Brexit sur le marché turc. La paire GBP/TRY a progressé de 0,06 % à 7,4076 mercredi.
Dans le même temps, la paire TRY/USD a perdu 0,30 % à 5,7488 lorsque l’Amérique et la Turquie ont convenu d’un cessez-le-feu permanent sur le nord de la Syrie. Les rapports ont immédiatement fait surface lors de la conversation américano-turque lorsque le président américain s’est vanté d’une victoire diplomatique.
Ce dont le président américain pourrait s’attribuer le mérite
Avant la trêve, le président Trump s’est opposé aux conseils en matière de politique étrangère et a retiré les forces américaines du nord de la Syrie. Les troupes ont abandonné les troupes alliées kurdes.
Trump a alors persuadé les forces démocratiques syriennes de faire marche arrière à une distance de 15 km de la frontière turque.
Le SDF a détruit ses propres postes militaires après avoir reçu la garantie que les États-Unis ne laisseraient pas des milliers de troupes turques envahir, mais Trump a trahi sa promesse. À ce moment-là, la Russie et la Turquie s’étaient déjà mises d’accord pour rejoindre les patrouilles militaires dans les zones contrôlées par la Syrie.
L’ambassadeur des affaires étrangères, James Jeffrey, a déclaré que l’invasion visait à « vaincre » ISIS. Cela indique bien que Trump n’a pas été totalement honnête avec les législateurs américains à propos de la crise.
Une source a ensuite relaté l’histoire de ses mensonges, y compris les intentions de l’Amérique de faire revenir la Turquie à l’époque du règne d’Obama. Cela a révélé son ignorance de la situation et son manque de remords pour ses conséquences violentes.
