Le Parlement britannique déprime le GBP, la paire USD/CNY baisse
La paire GBP/USD était inférieure de 0,4 % à l’USD, à 1,1912, lorsque le Parlement britannique a rejeté le plaidoyer en faveur du Brexit. Malgré la crise, les stratèges ont assuré aux investisseurs qu’un Brexit sans accord serait toujours évitable.
Le Premier ministre britannique Boris Johnson a rencontré des députés la semaine dernière dans le but d’assurer le retrait de la Grande-Bretagne de l’UE. Malheureusement pour Johnson, la majorité du Parlement britannique est resté sur ses positions pour un ajournement.
La paire EUR/USD a glissé de 0,1 %, à 1,110.
Dans le même temps, la paire USD/CNY a perdu 0,2 %, à 7,0768. Les prévisions tablent sur une avalanche des deux monnaies si la guerre commerciale se poursuit l’année prochaine.
Malgré la promesse de la Chine d’acquérir davantage de produits agricoles américains, la Chine a pris le temps d’acheter plus de soja brésilien. Le produit intérieur brut de la Chine a progressé de 6 % au troisième trimestre, son taux le plus faible en 30 ans.
La paire USD/BRL est restée stable à 4,1119, mais les événements récents indiquent une tendance à l’avantage du Brésil. Trois exportateurs américains de soja ont affirmé que la Chine n’avait acheté aucun de leurs produits depuis la conférence de la semaine dernière.
Les contrats à terme sur l’indice en dollar américain ont augmenté de 0,1 % pour atteindre 97,062.
Les spasmes de la devise britannique à cause de l’incertitude liée au Brexit
La devise britannique évolue en raison de l’imprévisibilité du retrait du Brexit. Les stratèges affirment que la réunion d’urgence du week-end dernier a laissé « une incertitude plus grande que prévu ».
Les alliés du Premier ministre britannique Johnson auraient voulu présenter le même accord plus tard dans la soirée. Cependant, le président de la Chambre des communes a insisté sur le fait que la même motion ne pouvait pas être présentée deux fois au cours d’une session.
La partie adverse a sommé le Premier ministre de faire une loi exigeant qu’il demande un ajournement. Bien qu’il n’ait pas envoyé de lettre lui-même, le Parlement a demandé une prolongation de trois mois.
Les diplomates ont déclaré que l’Union européenne ferait mieux de gagner du temps au lieu de se précipiter pour prendre une décision concernant les demandes d’ajournement du Brexit.
Le président français Emmanuel Macron a insisté sur le fait qu’il n’était pas nécessaire de considérer un autre ajournement. Au lieu de cela, il a dit qu’il était temps de considérer leur relation future.
