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Le cours du pétrole WTI pour un nouveau krach (économie)

Une nouvelle fois le cours du pétrole WTI dévisse. Une chute brutale ce jeudi qui l’amène une nouvelle fois à frôler la barre des 30 dollars du baril. Un vrai coup dur pour un brut qui était remonté de plus de 7 dollars depuis sa dernière chute.

Le cours du pétrole WTI : rebelotte

On pensait pouvoir assister à une stabilisation du cours du baril dans les jours à venir, sans avoir de trop grosses baisses. C’est raté. Avec une perte de 4,88% en début de journée, le cours du pétrole WTI frôle dangereusement la ligne rouge.

Si son seuil (31,40 USD) reste en dessus des 30 dollars du baril, on peine aujourd’hui à imaginer comment il pourrait ne pas passer sous cette barre et atteindre un plus bas depuis plusieurs années.

Véritable onde de choc, les accords non trouvés pas l’OPEP ont donné une bonne raison au marché pétrolier de s’effondrer. Une baisse dans les règles de l’art qui, ajoutée à la baisse de consommation, n’est pas près de s’amenuiser.

Avec la pandémie annoncée par l’OMS, la consommation d’énergie fossile devrait encore diminuer : compagnie aérienne, industrie automobile, ou professionnel se trouvent fortement impactés par le covid-19. De facto avec une production à la hausse et une demande en baisse, le cours du pétrole WTI devrait encore perdre pas mal de points, à moins que de nouvelles annonces soient faites.

Un constant sans appel pour le brut texan 

31% voilà ce qu’aura perdu le WTI à 5 jours. Un krach boursier synonyme de crise mondiale et de dépression pour nombre d’acteurs du marché. Pire, à mesure que la journée passait le brut ne cessait de baisser.

-5,51% un vers 11h30 UTC+1, autant dire que les pertes se chiffres d’ores et déjà en dizaines de millions. Peu d’espoir de voir le brut texan remonter de sitôt et de facto, une incertitude globale sur le marché pétrolier.

Si l’on savait que le cours du pétrole WTI allait de toute façon chuter – c’était annoncé – on ne se doutait pas que la chute serait si lourde. On retrouve là des niveaux pas vus depuis le précédent krach en 2015.

Or cette conjoncture pourrait amener le brut à des niveaux en deçà de 2015 voire en dessous des 25 dollars du baril. Si cela n’est pas acté, on voit mal comment l’or noir pourrait remonter. On n’attendra certainement rien cette semaine, tant ce jeudi et ce vendredi ne disposent d’aucune promesse ou bonne nouvelle.



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