Le CAC 40 chute lourdement suite aux tensions en Iran

C’est un CAC 40 rougi qui ouvrait à Paris en ce vendredi matin. Une claque, violente, venait le déloger de son piédestal, tout près de le pousser au-dessous des 6.000 points. Des fortes tensions au Moyen-Orient paralysent le marché parisien.

Des tensions entre États-Unis et Iran

C’est un début d’année décidément bien étrange pour les bourses du monde. En particulier pour les bourses européennes. Tantôt en très forte haute, tantôt en très forte baisse, les bourses ne savent plus sur quel pied danser, et pour cause.

Après avoir joliment refranchi la barre des 6.000 points en ce début d’année, le CAC perd gros vendredi. Avec une baisse de 27 points et près de 0,26% à 14h07 UTC+1, l’indice parisien nous livre là une prestation terne très terne. D’autant que son retard à mi-séance était au plus haut (-0,43%).

Bien sûr la géopolitique mondiale n’est pas exempte de tout reproche dans ce scénario complexe. En effet, des tensions au Moyen-Orient ont compliqué la donne pour les marchés boursiers mondiaux. Avec la mort d’un général iranien suite à des frappes venues des États-Unis en Irak, la bourse de Paris a accusé le coup.

Une baisse pas si illogique que ça. Comme le précise le Figaro tout s’est enchaîné en ce jeudi soir.

Un scénario presque hollywoodien

Alors que l’annonce de la mort du général iranien se propageait un peu partout dans le monde, les marchés asiatiques qui ouvraient déjà, réagissaient. Une chose qui de facto provoquait une hausse du brut quasi générale. Un brut qui ces derniers jours n’était pas à l’avantage.

Il ne s’en fallait pas plus pour que les principales bourses européennes ouvrent d’emblée dans le rouge. Après avoir clôturé à 6.046,43 points le jeudi, le CAC 40 ouvrait le vendredi à 6.007,96 points. Une baisse considérable qui fait écho à la nouvelle et casse là une dynamique qui semblait s’être installée, mais pour combien ?

Car les marchés demeurent très optimistes en ce début janvier, l’accord sino-américain plus proche que jamais pourrait gommer d’un coup d’un seul, les tensions au Moyen-Orient, de quoi relancer un peu plus les marchés. Des marchés qui en ce début d’année tendent à 5 jours, à l’équilibre. Des baisses, puis des hausses, puis des baisses.

Un scénario pour le moins indécis qui devrait, si aucune tension n’apparait, se décider. Une tendance haussière est en effet à prévoir sur le CAC tant les investisseurs et marchés semblent optimistes en ce début 2020.