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Le Brent sous les 88 dollars du baril  

Forte chute pour le cours du Brent et du WTI ce jeudi 20 janvier 2022. L’or noir après de spectaculaires hausses perd gros, en lâchant des supports essentiels. Le gaz naturel explose encore une fois.

Les cours du Brent et du WTI dans le rouge

Après plusieurs séances de fortes hausses, le cours du Brent perd des points ce jeudi 20 janvier 2022. L’or noir européen lâche presque 0,65% pour passer sous les 88 dollars du baril à 87,87 dollars. Une chute pas sans conséquente puisque le Brent lâche un premier support essentiel.

Derrière le WTI aussi lâche des points avec 0,60% de perdu et un cours qui passait sous les 85 dollars du baril dans la matinée. Une mauvaise nouvelle puisque cela pourrait constituer le début d’une correction dans les jours à venir.

Si rien n’est encore joué pour l’instant, le Brent et le WTI seront à lorgner tout aujourd’hui pour déterminer si oui ou non, une forte décote dans les jours à venir est possible. Pour l’heure rien ne semblait encore confirmer cet aspect, mais prudence. cours petrole Brent (baril en $) jeudi 20 janvier 2022

Le gaz naturel et le gasoil de Londres dans le rouge 

Comme le Brent et le WTI, les autres énergies pétrolières restent dans le rouge aujourd’hui. Une correction assez logique, mais qui pourrait en appeler d’autres comme expliqué plus haut. L’essence RBOB perdait 0,30% ce matin quand le fioul US perdait 1,58% et observait l’une des plus grosses corrections de la journée.

La palme d’or est à mettre du côté du gasoil de Londres qui explosait de 1,71% pour passer sous les 765 dollars de la tonne. Une décote encore peu significative, mais qui a le mérite d’alerter.

La grosse déception viendra du gaz naturel qui perd plus de 2,50% aujourd’hui et repasse sous les 4,000 dollars du BTU. Le gaz reste l’énergie la plus volatile, et la moins fiable avec des séances de fortes hausses et de fortes baisses, qui permettent aux investisseurs d’enregistrer autant de gros profits que de pertes conséquences. Une véritable énigme donc, pour un gaz naturel qui lui peine à vraiment s’imposer au-dessus des 4,000 dollars du BTU (3,921 dollars ce matin).



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