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Les fluctuations saisonnières de l’industrie du GNL disparaissent alors que l’offre est surexploitée

Cette année, l’industrie du GNL en Chine ne jouira pas de son augmentation habituelle hivernale en Asie. En outre, les fluctuations saisonnières des prix peuvent appartenir au passé et constituer une nouvelle offre, et un profil de demande plus stable en Chine atténue la volatilité.

La courbe des contrats à terme du GNL n’est pas aussi plate qu’une crêpe. Cela suggère en effet que la flambée des prix de l’hiver boréal observée lors de sept des derniers hivers sera absente cette année.

Les contrats du Chicago Mercantile Exchange montrent comment un prix hivernal de 7,02 dollars par million d’unités thermiques britanniques (mmBtu) pour les cargaisons de février a atteint un sommet. Les données correspondent au prix au comptant de référence asiatique, le marqueur Japon/Corée, établi par S&P Global Platts.

Cela correspond à 5,71 $ par mmBtu pour le contrat de novembre, à 6,45 $ pour décembre et à 6,98 $ pour janvier.

De plus, les prix se sont encore modérés après le sommet de février qu’impliquent les contrats à terme. Avec un contrat de mars à 6,70 dollars le mmBtu, avril à 6,12 dollars et mai à 5,99 dollars.

Le prix au comptant en Asie du GNL-AS a bondi pendant la période la plus froide. C’est aussi la légère hausse des prix attendus pour l’hiver boréal qui contraste avec les années précédentes.

À titre d’exemple, à l’hiver 2017/18, le prix au comptant a plus que doublé, passant d’un minimum de 5,40 $ en juin 2017 à 11,50 $ en janvier 2018.

Toutefois, l’offre croissante de nouveaux trains de GNL en Australie et aux États-Unis a commencé à modifier cette dynamique en 2018-2019. Le prix au comptant a culminé en juin cette année-là, en raison de la demande d’électricité estivale. Aussi, avec une légère remontée en avance sur l’hiver et un pic saisonnier en novembre.

Les États-Unis sont en train d’augmenter la production. Trois nouveaux sites démarreront cette année et d’autres commenceront bientôt.

 

Industrie du GNL : le changement structurel de la Chine

La croissance de l’industrie du GNL en Chine est à la fois un ralentissement et un nivellement de la croissance. En 2018, elle a dépassé la Corée du Sud en tant que deuxième importateur de combustible super-réfrigéré, derrière le Japon.

Selon les données de suivi des navires et des ports, la Chine a importé 42,9 millions de tonnes de GNL au cours des neuf premiers mois de l’année.

En outre, la Chine importera au total environ 57,2 millions de tonnes en 2019, si les chiffres se maintiennent pour le reste de l’année.

Les importations représenteront un gain modeste de 6,3 % sur les 53,8 millions de tonnes importées pour l’ensemble de 2018. À l’inverse, il est possible que les importations de carburant augmentent au cours du dernier trimestre pour répondre à la demande hivernale.

Cependant, même avec un quatrième trimestre fort, il semble que la croissance de la demande chinoise en GNL sera considérablement plus faible en 2019. Elle avait bondi de 48 % en 2017 et de 41 % en 2018.

En outre, il convient de noter que les importations de GNL étaient stables de novembre à janvier en 2018/19.

La question pour le marché du GNL est de savoir si la Chine connaîtra une augmentation de la demande pendant les mois d’hiver. Aussi, si les volumes mensuels d’importation relativement stables depuis le sommet de janvier se poursuivront au cours de l’hiver prochain.

Certes, il semble que la campagne de Pékin pour une meilleure qualité de l’air va se poursuivre cet hiver. En outre, il est probable que le chauffage et l’industrie des logements résidentiels passent du charbon au gaz naturel.

Au contraire, il semble également que la Chine gère mieux son offre et sa demande de gaz naturel. Elle le fait avec de nouveaux stockages disponibles pour niveler la saisonnalité, ainsi que l’augmentation de la production nationale.



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