Le cuivre et les matières premières en forte baisse lundi

Baisse conséquente ce lundi 12 juillet 2021 pour le marché des matières premières. Le cuivre comme l’ensemble des métaux s’offre une chute record. Seules les céréales restent aujourd’hui dans le vert.

Le cuivre et les métaux dans le rouge

Ambiance très complexe du côté des matières premières et des investisseurs à Wall Street ou à Londres. Le cuivre comme l’ensemble des métaux s’offre une forte baisse ce lundi. Le cuivre US perdait à 12h50 (Paris) 0,96% pour un cours à 4,3040 dollars la livre sur les contrats à terme de septembre 2021. Le son de cloche restait le même pour le cuivre de Londres qui perdait 0,82% pour un cours à 9418,50 dollars la tonne.

Derrière de nombreux métaux chutaient. C’est le cas de l’argent qui perdait 0,94% pour un cours sous les 26 dollars à 25,988 dollars sur les contrats à terme de septembre. Derrière le nickel perdait 1,03% quand le plomb perdait 0,83%. L’aluminium perdait 0,79% quand le zinc lâchait 0,60%.

Du côté des métaux précieux, on notait là encore de fortes chutes. Le platine perdait 0,47% pour un cours sous les 1100 dollars (1090,55 dollars). L’or perdait 0,54% pour un cours à 1800,00 dollars sur les futures d’aout. Enfin le palladium perdait 0,44% pour un cours tout juste sous les 2800 dollars de l’once (2799,50 dollars).

Les céréales dans le vert 

Au niveau des avancées de la journée on notera des belles progressions sur les céréales US avec une grosse avancée pour l’avoine qui prenait ce matin 1,38% pour un cours à 395,30 dollars du boisseau. Le maïs US lui aussi avancé (contrats à terme de décembre) de 0,95% pour un cours à 521,90 dollars à 12h55 (Paris).

Derrière l’huile de soja prenait 0,74% quand le soja lui gagnait 0,26%. Le blé US prenait 0,15% pour un boisseau à 615,90 dollars sur les futures de septembre. Enfin on notait de belles progressions sur le café de Londres qui gagnait 1,80% pour un cours à 1758,00 dollars la tonne métrique.

Des marchés disparates en somme avec une matérialisation d’un sentiment de crainte toujours plus prégnant sur des marchés qui, d’un point de vue macro-économique, disposent de nombres d’atouts pour affirmer un peu plus leurs biais haussiers. Une dichotomie qui pourrait rapidement entraîner une hausse de la volatilité sitôt la fin juillet, voire avant. Affaire à suivre.