Crise : Wall Street chute encore

C’est une petite crise, Wall Street chute encore et perd encore de précieux points. De quoi donner encore plus d’importance à un coronavirus qui ne cesse de perturber les marchés américains et mondiaux. Explications.

Crise, Wall Street, et Coronavirus pour une rime attendue

Sans parler de crise, Wall Street chute encore en cette fin de semaine. Le Dow Jones son indice vedette pique du nez de plus de 0,72% quelques minutes après l’ouverture. Une baisse conséquente de 208,77 points.

L’indice vedette de la rue du mur, près d’East River, se trouve désormais à 28.650 points, lui qui il y a quelques jours dépassait allégrement la barre des 29.000 points. Dur. Très dur même. D’autant plus qu’avec l’expansion du virus chinois, les indices américains pourraient encore chuter sur un air de crise mondiale.

Le Nasdaq Composite, qui lui ouvrait en hausse chute aussi en ouverture, du moins quelques minutes après le lancement des marchés. -0,19% pour 16,45 points de perdus, on est là sur une perte minorée en comparaison au Dow Jones ce vendredi matin.

Le S&P 500 lui aussi emboîte le pas aux deux indices de Financial District. L’indice plonge de 0,48% pour atteindre un seuil de 3.267,77 points quelques minutes après l’ouverture. Un vendredi morose donc pour un Wall Street décidément très touché.

Mini air de crise, Wall Street suffoque

C’est donc un air de crise qui s’empare de Wall Street. Avec l’arrivée du coronavirus un peu partout dans le monde, investisseurs comme brokers ralentissent le mouvement. Un mouvement pourtant bien lancé début janvier, puisque chacun des indices atteignait des records.

Il aura donc fallu un virus chinois pour entraver une progression conséquente. Si l’on pensait que les accords sino-américains s’empareraient de l’actualité des marchés en ce janvier, on ne s’imaginait pas qu’ils seraient relégués par cet air de crise. Wall Street semble aujourd’hui, comme les marchés européens dans une tendance à la baisse.

Et cela pourrait se poursuivre encore. Si l’épidémie continue à se propager alors fort à parier que les bourses outre-Atlantique comme mondiales perdraient gros, dans une crise qui pourrait être encore plus conséquente que celle du SRAS en 2003.

Pour l’instant tous les regards sont portés sur la Chine. Chine qui par ses baisses de production, et d’activités globales impacte l’économie mondiale. Pétrole, marchés, comme matières premières, prennent de sacrés coups, en attendant peut-être un contrôle de l’épidémie.

Wall Street ce vendredi fait fi, et devrait encore finir dans le rouge, à moins qu’un rebond de dernière minute ne lui permettre – d’enfin – finir en positif.