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Crise Iran États-Unis : quel impact pour l’Europe ?

Avec les tensions entre Washington et Téhéran, nombre se posent la question d’un conflit sur les marchés européens. Notamment pour le Dax allemand qui vendredi perdait plus de 1,25%, un record au niveau des marchés.

Pourquoi le Dax perd gros

Quand la majorité des autres bourses majeures au monde perdaient aux environs des 0,80%, le Dax perdait plus de 1,25% après être passé par des seuils bien plus bas encore. Mais alors pourquoi ?

Avec la crise qui s’annonce et s’affirme entre les États-Unis et l’Iran, les prix du pétrole ont logiquement flambé. Que ce soit le Brent ou le WTI, le brut a gagné au moins 3%. Portant son niveau à des seuils records depuis plusieurs mois. Si habituellement la hausse du pétrole impacte de façon moindre les bourses, il en est tout autre aujourd’hui.

L’indice allemand composé d’industries pétrochimiques, de groupes automobiles et d’industries chimiques, voit la hausse généralisée du prix du pétrole comme un facteur déterminant dans les investissements.

Ainsi le Dax se voit traîner vers le bas par des valeurs qui habituellement le tirent vers le haut. Volkswagen perd ainsi plus de 2,14% et plus de 3,86 EUR par action. Daimler perd elle plus de 1,81 %. Autant de groupes qui ne font que rappeler au Dax qu’il est dépendant en partie du pétrole, et ce de façon indirecte.

Si le Dax perd, certains indices européens eux, progressent ou du moins stagnent. Bien sûr d’autres chutent fortement.

 

Le FTSE et le CAC 40 en hausse

Le FTSE et le CAC 40 eux se retrouvent en hausse. Avec des compagnies pétrolières à leurs actifs, notamment le FTSE 100, les deux marchés (parisien et londonien) présentent une hausse. Si celle du CAC 40 a tout de l’équilibre +0,044% le FTSE après avoir bien chuté conclut à +0,24%.

Avec des valeurs comme BP, ou Royal Dutch Shell, le FTSE signe là une performance exceptionnelle. BP gagne ainsi 2,75%, Royal Dutch Shell 1,86% et Brit Amer Tobacco comme Imperial Brands gagnent respectivement 2,46% et 2,66%. Le Tabac qui lui ne cesse de progresse fait les beaux jours du FTSE.

Mais si ces deux indices, londonien et parisien gagnent, à l’échelle européenne beaucoup perdent. Ainsi près de 90% des indices européens sont dans le rouge, seuls ceux possédant des industries pétrolières se voient progresser, outre le CAC et le FTSE, c’est l’indice russe qui gagne près de 1,02%. Une crise et des tensions donc qui profitent aux acteurs du marché du pétrole.



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