Crise Iran États-Unis : les marchés européens chutent
Les tensions au Moyen-Orient montent d’un cran. Après les frappes de l’Iran en Irak, les cours du pétrole ont flambé ce qui a parasité les investisseurs et les marchés ce mercredi. L’Europe est dans le rouge et pour peut-être longtemps.
La crise au Moyen-Orient plombe les marchés européens
C’est sur un air de crise qu’a ouvert l’Europe des marchés. Et c’est sur un de dépression qu’ont ouvert ces mêmes marchés, et pour cause. Toutes les bourses d’Europe sont dans le rouge.
Quand la semaine dernière seuls le CAC, et le FTSE (avec la bourse russe) résistaient, tout le monde plongeait en ce huitième jour de l’année. Le Cac avait pourtant fini dans le vert hier, un vert qui aujourd’hui n’aura pas tenu. Avec la montée du prix du baril, le CAC 40 plonge en dessous des 6.000 points avec une chute l’amenant à 5.988,16 points à 10h26 UTC+1. 0,41% de perdu pour un très mauvais départ.
Et si le Cac chute il n’est pas le seul. Cette crise Iran États-Unis a plombé tous les marchés en Europe. Le FTSE plus résistant avec ses industries pétrolières ouvrait lui à l’équilibre – c’était d’ailleurs un des seuls. Pourtant même l’indice britannique n’aura pas fait illusion.
Une perte conséquente de 0,38% à la même heure, démontrait là un véritable début de crise sur les marchés, si toutefois les tensions venaient à se poursuivre.
La crise Iran États-Unis plombe aussi le Dax
Plus même. N’ayant peu ou pas d’industriel pétrolier et dans l’armement, l’Allemagne paye là toutes ses industries dépendantes du pétrole : son industrie pétrochimique et chimique, ses groupes automobiles. Autant de facteurs qui propulsent le Dax dans une dépression plus important qu’ailleurs.
Perdant plus de 0,70% à 10h30 l’indice allemand voit là un lourd tribut à ces frappes iraniennes, et puis plus loin l’ingérence américaine. Un indice qui aura du mal à résister si des tensions se poursuivre, si le prix du baril explose.
Très connoté au Dax l’Eurostoxx 50 plonge aussi. Plus que le Cac mais moins que le Dax. Une baisse de 0,54% qui le propulse dans le trio de tête des pires élèves européens aujourd’hui des indices majeurs. Dans les indices mineurs, c’est la Pologne qui rafle le gros lot avec 3,18% de baisse suivi de près par la Grèce avec 1,63%. En somme des marchés indexés sur la conjoncture pétrolière et la géopolitique internationale, perdue entre Iran, Irak et États-Unis.
