Le cours du baril de WTI pour un krach ?
Très grosse contre-performance pour les énergies et notamment l’or noir. WTI et Brent s’offrent une journée plus que complexe dans l’idée d’un krach sans pour autant en matérialiser les aspects.
Le cours du baril de WTI explose
Si la conjoncture n’est en rien favorable au WTI, de nombreux acteurs de marché se positionnent sur des shorts massifs au niveau de l’or noir. Après l’annonce des minutes de la FED hier, le WTI a perdu gros, très gros, tout comme dans ce début de séance du côté de New York.
Le brut léger américain perd plus de 3,70% pour un cours à 62,80 dollars du baril, soit 7 dollars de moins qu’il y a une semaine à peine. Si ce mouvement de marché n’est pas un krach à proprement parlé, car matérialisant une réponse spéculative à une annonce sur une période de court terme, l’or noir à tout de quoi se méfier.
En effet rien ne permet de dire qui et quoi aujourd’hui peut soutenir le cours du brut tant aucun facteur ne va en sa faveur. Une augmentation des stocks et une baisse des exportations pourraient être fatales à cours de l’or noir d’ici les jours à venir.
Le cours du baril de Brent au plus mal
Avec un cours qui perdait ce matin 3,20% pour un prix de 66,05 dollars du baril, le brut européen lui aussi n’y arrive pas. Surpris par les minutes de la FED l’or noir subit un fort recul et pourrait continuer à chuter d’ici la fin de journée.
Derrière les produits pétroliers dérivés perdent tous des points avec en tête le gasoil de Londres qui perd plus de 4,05% de la tonne métrique pour un cours à 547,63 dollars. Plus loin le fioul US perdait 2,90% pour passer sous les 2 dollars avec un prix de 1,9629 dollars du gallon. L’essence RBOB elle perdait 2,62% pour un cours à 2,0915 dollars du galon.
En somme une journée très complexe, un jeudi 19 août 2021 noir pour les marchés et les énergies qui perdent très gros alors que la conjoncture économique reste complexe. Cette fin de semaine pourrait être catastrophique si ce vendredi ne matérialise pas un rebond technique rapide.
