Brent et WTI explosent et passent à moins de 73 dollars
Journée cataclysmique. Brent et WTI explosent après l’annonce d’un variant Sud-Africain qui pourrait être résistance à la vaccination. L’or noir perd cet après-midi plus de 8% pour un cours qui passait allègrement sous les 73 dollars.
Les cours du WTI et du Brent explosent
Encore une fois le covid-19 s’impose comme l’élément clef des marchés financiers actuels. Après la publication de certains articles faisant état d’un nouveau variant présent en Afrique du Sud, les marchés financiers avec les énergies en tête ont explosé.
Une explosion plus que logique puisque tous ont encore en tête l’évolution du cours du Brent et du WTI lors de la première pandémie qui avait pour le brut léger texan atteint les -36 dollars du baril.
Un aspect qui propose aux investisseurs de se racheter avec une correction qui en arrangent certains puisque de nombreux professionnels ont aujourd’hui et à l’annonce de ce variant, décidé de shorter le Brent comme le WTI qui passent respectivement à 72,92 dollars et 77,12 dollars du baril. Autrement dit des baisses de 6 à 7% pour l’or noir aujourd’hui.
Quelle suite pour les énergies ?
De façon générale l’on assiste à une baisse cataclysmique du cours des énergies fossile. Outre le Brent et le WTI l’on observe des chutes sur l’essence RBOB qui perd 6,60%, pour le fioul US qui perd 6,68% et pour le gasoil de Londres qui perd 7,50%.
La bonne nouvelle venait en revanche du gaz naturel qui lui explosait les compteurs assez logiquement en prenait presque 5,41% aujourd’hui pour un cours qui passait les 5,342 dollars du BTU.
Pour le reste encore une fois les prochains jours et semaines seront tournés vers le variant sud-africain. Si ce dernier s’avère ne jamais prendre et se disséminer à la population mondiale, alors un fort rebond devrait voir le jour : pour les marchés et la majorité des actifs. En revanche si les spéculations s’avèrent, alors il est probable que les prochains jours et semaines soient synonymes de krach inédit pour des marchés financiers dans une situation similaire en l’an 2000, avec pourtant de multiples alertes depuis presque 1 an et demi.
