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Après les frappes de l’Iran le CAC 40 s’effondre

Après les frappes de l’Iran en Irak le CAC 40 s’effondre en ouverture mercredi 8 janvier. Les prix du brut ayant flambé dans la nuit, le marché boursier parisien pourrait prendre un de ses plus gros revers depuis presque 1 mois.

Un CAC 40 et une chute brutale

C’est une chute brutale, violente même qu’a subi le CAC 50 ce mercredi matin avec près de 0,60% de perdu à 9h30 UTC+1. Une chute pas sans cause. En effet suite à l’assassinat d’un général iranien par les États-Unis, des points de tension se sont créés au Moyen-Orient.

Chose qui a directement impacté le cours du brut qui en un peu plus de 4 jours a gagné presque 3% pour le WTI et plus de 4% pour le Brent. Une hausse du prix du baril qui impacte directement les bourses et donc le CAC 40.

Repassant sous la barre des 6.000 points ce matin, le CAC qui avait clôturé mardi à 6.012,35 points se voit là retomber à des niveaux qu’il n’avait plus connus depuis 2019, c’était en décembre. Et si la chute pourrait encore se poursuivre, rien ne dit qu’elle perdurera.

En effet tout comme le brut l’indice parisien pourrait remonter. Les frappes en Iran n’ont permis qu’au brut d’augmenter de 0,6% dans la journée. Une hausse subite puis une chute qui aujourd’hui semble observer la même tendance sur le CAC 40.

Avec une ouverture en forte baisse le Cac ne cessait de reprendre du terrain, pour une clôture en hausse ? Rien de moins certain.

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Les frappes de l’Iran en Irak impactent fortement les valeurs

Il fallait donc s’y attendre. En ce mercredi matin nombre de valeurs sont impactées fortement. Une tendance plutôt classique des hausses du prix du baril s’est donc matérialisée. Total gagne ainsi 0,26% et Thales 0,38%.

Bien évidemment peu de valeurs sont à la hausse, la majorité de ces dernières étant à la baisse. En ce mercredi matin seules 6 valeurs sont dans le vert. Le reste d’entre elles s’effondre. Peugeot toujours impactée par la hausse du baril perd beaucoup -1,38%.

Saint-Gobain perd 1,06%, Kering 1,38%, Legrand 1,67%. Des baisses quasi générales qui pourraient se poursuivre pour tous les groupes touchant l’industrie pétrolière de près ou de loin, si bien sûr – et c’est là le point à retenir – le cours du baril continuait à grimper. L’heure est donc à l’attente avant peut-être de partir dans un optimisme relatif.



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